Céline Guarneri

La chair s'électrise à l'approche de ce ciel chromatique
Qui agonise et se drape de nuit.
C'est une ombre de femme furtive qui passe à la fenêtre éclairée
sous le frêle tissu des rideaux d'organdi,
C'est un sourire de capitulation sereine qui laisse flotter
dans l'air une grâce enlaçante
qu'appelle de toutes ses papilles mon palais.

L'âme respire le divin carré,
L'enveloppe de regards de gourmets,
et laisse fondre en elle cette substance organoleptique.

C'est un chocolat tendre comme un baiser...